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Republié du Dhaka Tribune ici

Le gouvernement tunisien, le premier parmi les pays arabes, a approuvé la loi sur l'égalité des sexes en matière de succession, qui doit être discutée au parlement dominé par le mouvement Ennahda avant d'être effective dans le pays.

La loi a été approuvée vendredi, comme l'avait proposé le président tunisien Béji Caïd Essebsi en août 2017, à l'occasion de la journée nationale de la femme. La loi controversée autorise les femmes et les hommes à avoir un héritage égal, contredisant le verset coranique qui déclare que la part de l'héritage des femmes est la moitié de celle des hommes.

La loi garantira également la liberté de choix entre suivre la constitution ou la charia islamique.

Essebsi, qui supervise le cabinet tunisien, a déclaré avoir fondé son initiative législative sur la constitution tunisienne qui stipule que « la Tunisie est un pays civil fondé sur trois éléments : la citoyenneté, la volonté du peuple et la suprématie de la loi ». Il a également indiqué que la Constitution stipule que "les droits et devoirs de l'homme et de la femme tunisiens sont égaux et que l'Etat s'engage à défendre les droits des femmes et œuvre à leur soutien et à leur développement".

Le président tunisien a formé le Comité des libertés individuelles et de l'égalité en août 2017 et l'a chargé de proposer des réformes du système législatif tunisien, dans le but d'accroître les libertés dans l'État.