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Les investissements fonciers à grande échelle se propagent plus rapidement que jamais dans les pays du Sud. Ces investissements ciblent souvent des terres régies par des droits coutumiers qui ne sont pas suffisamment reconnus et protégés par les lois nationales, ou des sites où les gouvernements n'ont pas la capacité de faire respecter la loi. Les transactions foncières qui modifient l’utilisation des terres et des ressources naturelles ont de vastes implications pour les peuples autochtones et les communautés locales qui dépendent principalement de ces ressources pour leurs moyens de subsistance, leur bien-être et leur identité culturelle. L’acquisition de terres mal réglementée est devenue un problème majeur, en particulier en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, où elle menace la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance locaux et la gestion durable des ressources naturelles, et a déclenché des conflits fonciers et des violations des droits humains. Les groupes sociaux marginalisés sont particulièrement menacés, notamment les peuples autochtones, les autres propriétaires fonciers coutumiers, les femmes, les castes inférieures et les minorités ethniques.